samedi, mars 24, 2012

Prof de Rouen suspendue : "Pourquoi rendre hommage à Merah ?"

AFFAIRE MOHAMED MERAH


La professeur d'anglais qui avait demandé à ses élèves une minute de silence pour la mort de Mohamed Merah a été suspendue de ses fonctions. Les questions se posent pour savoir pourquoi elle a agi comme cela.

Le lycée Gustave Flaubert dans lequel travaillait l'enseignante
Le lycée Gustave Flaubert dans lequel travaillait l'enseignanteAFP/CHARLY TRIBALLEAU / AFP

Les faits

L'information est connue grâce au site internet de Paris-Normandie. Le quotidien normand y rapporte qu'une professeur d'anglais du Lycée Gustave Flaubert de Rouen a « appelé ce vendredi matin ses élèves de terminale à rendre hommage à Mohamed Merah, le tueur de Toulouse, en demandant une minute de silence ». Stupeur dans les rangs. La majorité des élèves de cette terminale S décident de quitter la classe en signe de protestation et leurs délégués ont rédigé une note pour l'encadrement de l'établissement, expliquant leur décision. Exprimant son « indignation » devant une « initiative inqualifiable », le ministre Luc Chatel y demandait au recteur de Rouen de « suspendre immédiatement » cette enseignante. L'enseignante est alors suspendue.

Le profil de l'enseignante

L'enseignante « a clairement dit que Mohamed Merah était une victime, que le lien avec Al-Qaïda avait été inventé par les médias et "Sarko". Elle a ajouté qu'il serait possible de faire une minute de silence pour cette "victime" », ont-ils écrit dans ce courrier visible sur le site de Paris-Normandie. Dans l'après-midi, des enseignants du lycée ont toutefois souligné qu'« aucune minute de silence n'a été organisée dans cette classe ». « Si des maladresses ont été commises, elles sont regrettables mais nous pensons qu'elles ne sont motivées par aucune volonté de prosélytisme, ni présupposé ou arrière-pensée politique », ont affirmé des enseignants du lycée dans un communiqué commun. Un membre de l'encadrement du lycée, joint par l'AFP, a souligné que « la hiérarchie savait que c'était une collègue fragile depuis plusieurs années, et en particulier depuis quelques mois ». Selon des sources, l'enseignante, âgée d'une cinquantaine d'années, n'aurait pas formellement demandé de minute de silence, mais en aurait évoqué la possibilité, dans le cadre d'un cours sur les minorités.

La sanction

« C'est une suspension conservatoire qui ne juge pas sur le fond », a déclaré au cours d'un point de presse Florence Robine, la rectrice d'académie. « La procédure disciplinaire est entamée. Elle (l'enseignante, ndlr) aura le temps de préparer ses arguments », a-t-elle dit. « Cette professeur m'est apparue comme assez perturbée et fragile. C'est une personne qui découvre petit à petit la gravité de ce qui s'est passé », a commenté Florence Robine, en précisant que le versement de son traitement serait maintenu.

Les réactions

Dans cette affaire, « le calme et la sérénité sont plus que jamais nécessaires et nous demandons que les procédures existantes puissent suivre leur cours, sans que notre collègue soit jetée en pâture aux médias. Sans préjuger des conclusions des procédures, nous apportons notre soutien moral à notre collègue », indique un communiqué commun des enseignants du lycée. Ce n'est pas le même son de cloche chez les parents d'élèves. « Pourquoi rendre hommage à Mohamed Merah ? Je suis choquée par ce qui a pu être évoqué par cette professeur. Je veux bien qu'elle ait des problèmes psychologiques mais tout de même. Comment peut-on avoir cette idée ? Ce n'est pas très rassurant de voir confier nos enfants à de tel enseignant. J'espère qu'elle sera punie comme il se doit » nous explique une mère d'un lycéen de la classe concernée.

Actu France-Soir

Et Voici quelques commentaires des lecteurs Français:

  • LARGE toulouse, le 24 mar à 10:12

    LARGE toulouse
    reponse

    cet vraie elle avait des probleme dordre famille mai en etant responsable avec des enfant sa ce dit pas fautes professionnel affaire a suivre rogrr toulouse



  • ANGEBLEU, le 24 mar à 10:17

    ANGEBLEU
    ENCORE une "tarée" !

     Heureusement qu'il n'a pas été arrêté, elle l'aurait certainement "soutenu" dans son incarcération, ben ! qui sait peut-être l'aurait-elle épousé en prison !?


    J'espère que cela ira au-delà de la suspension !



  • Keskidi, le 24 mar à 10:25

    Keskidi
    Une seule solution...

    ... la porte!. Ils sont loin "les hussards de la République".




  • ANGEBLEU, le 24 mar à 10:29

    ANGEBLEU
    ELLE est CONTENTE ! ON PARLE d'ELLE !

    Une "anonyme" qui veut sortir des rangs !! La voilà tout d'un coup "vedette" ! et dire que c'est un "prof"  MAMAN ! ça fait peur ça ! pour nos bambins !


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